Port
de Sai Kung
Wong
Shek
Tap
Mun
Canal
de Tolo
Depart le matin pour la peninsule de Sai Kung a l'Est des Nouveaux Territoires. Metro, KCR puis bus m’amenent sur le port au debut de la peninsule. Port paisible, petits bateaux de pecheurs qui vendent leur peche aux passants. Ils restent dans leur bateau et font leur vente a l’aide d’une epuisette dans laquelle ils mettent les commandes des passants et recuperent le paiement. Des femmes agees proposent des tours en sampan. De tous les endroits avec des sampans que j’ai vu ce sont toujours des femmes qui barrent ces embarquations. Les familles se promenent a velo, mangent des poissons, crustaces, fruits de mer fraichement peches. Les petits commerces ont souvent un petit vivier pour maintenir le poisson, crabe, crevettes frais. Les gens choisissent les betes dans les viviers et se les font cuisiner de suite par le restaurant d’a cote. Ces petits viviers sont souvent composes par des caissons en polystyrene de la taille d’une valise ouverte. Un systeme de pompe a l’interieur du commerce permet a un tuyau plonge dans le caisson de recycler l’eau ou de la faire circuler. Ce systeme est utilise partout. A cote de mon immeuble les restaurants font pareil. Les etalages d’animaux vivants sont dans la rue a la vue de tous. Le client choisit et se fait cuisiner de suite un poisson frais. En fait on peut acheter frais tout animal qui peut tenir dans un sac de menagere, du chien a la tortue en passant par le serpent, les scarabees, cocons et je ne sais quoi encore. A Sai Kung on trouve essentiellement des produits de la mer, frais, cuisines ou seches. ( Le marche de Canton est un des viviers les plus impressionnants que j'au vu. )
- Une petite ile en face de la ville ( 24 K )
L’ambiance est ici a la détente,
l’endroit est calme, la vue est degagee sur la mer avec quelques iles aux
alentours. Sai Kung n’est qu’a quarante minutes du tumulte rugissant de
HK/Kowloon.
Pecheurs. Ils restent sur leur bateau et vendent leur peche directement aux passants sur le quai. Ils utilisent un filet pour donner le poisson, poulpe, crabe ... et recuperer l'argent. Les chapeaux sont typique Tankas, gens qui vivent sur les bateaux en permanence. |
Vous choisissez dans les viviers et amenez votre "peche" au restaurant de votre choix. Directement du vivier a votre assiette ! |
Ne pas manquer le temple du dieu de la mer, Tin Hau. Quand vous etes sur la promenade, la mer derriere vous, allez presque au bout a gauche et prenez la rue Yi Chun. C'est au bout, 100 metres.
Pour vous y rendre :
KCR jusqu'a Choi Hung et puis mini bus
1 / 1A ou le bus 92 - allez a l'etage superieur. Ces trois la ont le port
comme terminus, simple. Environ 40 mn de transport. Assez interessant,
vous passerez dans les villages le long de la route.
De la si vous souhaiter aller a Wong Shek vous prenez le 94 a la meme gare routiere.
Wong
Shek
( Aussi une station de planche a voile
)
Bus direction Wong Shek a la pointe Nord
Est de la peninsule. L’interet de cet itineraire pour rallier Wong Shek
est que l’on passe par des routes en pleine foret montagneuse. Le paysage
change radicalement. On s’ecarte peu a peu de la cote et rejoint les routes
de montagne a la vegetation dense. Tout d’un coup le bus pile. Une vache
marron traverse. Elle s’enfouit vite au sein des palmiers et le bus repart.
On note quelques habitations tout au long de la route avec des champs autour.
Tap
Mun
Le bateau de l’ecole de voile se pousse
du quai pour faire place au Ferry. Personne ne sait ou il va et attend
que le ‘conducteur’ fasse son annonce. J’embarque. Dans le bateau. Le prepose
aux tickets me demande le paiement en cantonais. Je lui repond en Francais
et il termine en anglais, “ten dollars”. Apres plusieurs iles le Ferry
debarque le flot de campeurs, marcheurs, pecheurs sur le tout petit quai
de Tap Mun. Aucune indication en anglais, tout en chinois. Des vielles
femmes vendent des sortes de morceaux de poisson ou moules qui sechent
sur des treillis du genre filet de peche. Je commence ma balade sur la
rue principale. C’est l’unique rue en dur, le reste est forme par des escaliers
qui amenent aux sentiers de montagne. Les pieces des petites maisons qui
donnent sur la rue se transforment en magasins pour le vacancier pique
niqueur campeur ou en restaurant. Il n’y a pas grand monde, moins de cent
personnes. Un sentier monte visiblement dans l’interieur de l’ile. Au passage
un petit temple dedie a la deesse de la mer et des pecheurs, Tin Hau. On
s’enfonce dans une vegetation plus dense par endroits, avec des Yuccas
qui doivent bien faire trois metres de haut. Je continue et arrive a un
premier sommet d’ou on a une belle vue degagee sur la mer de Chine. Les
familles viennent ici pour faire des promenades, un peu de camping, du
pique nique et surtout du cerf volant. La suite du chemin monte encore
mais sans sentier bien amenage en dur. Il se transforme en chemin pour
chevres bien que je n’en n’ai pas vu. Il faut parfois se baisser pour passer
entre les branches, escalader les rochers pour monter. Au passage je croise
un groupe de vaches noires qui paissent ( Tap Mun veut dire l’ile aux herbes
)
Un peu plus haut j’arrive sur un plateau
bien degage avec une superbe vue sur la Mer de Chine. Il n’y a que de la
montagne et la Mer :
- Vue de Tap mun
( 30 K )
- et bien sur les vaches
de l'ile a l'herbe grasse ( 50 K )
Je redescends jusqu’au niveau de la mer ou les rochers sont assez sales avec des marques du genre goudron et des detritus qui s’entassent, pousses par la mer. La pollution est un tres gros probleme en Chine et qui ne va que croissant. Quelques voix commencent a s’elever mais c’est assez ridicule. La Chine est un pays pollue depuis longtemps.
Retour vers le quai pour attendre comme tout le monde le prochain Ferry. Je me renseigne et on me repond par des grandes phrases en Cantonais. Donc je continue en Francais. A ce moment, comme d’habitude l’echange se reduit au minimum, au plus precis. J’ai compris “cinq” et lui montre ma montre sur le cinq. Il me redit je ne sais quoi, mais c’etait plus cinq. Je trouve un jeune couple qui attend sans bien savoir quand le Ferry arivera. Ils me disent qu’il devrait arriver vers 17h30, d’ou le cinq mais pour la demie je repasserai mes lecons. Bien que je fasse du putonghua et non du cantonais j’essaye tout de meme les bases. De toutes facons persone ne sait l’heure exacte, peut etre meme pas le ‘chauffeur’. A l’annonce du ‘chauffeur’ une partie de la foule, celle pour ce bateau avance, l’autre ne bouge surtout pas (il ne faudrait pas perdre sa place tout de meme) et l’autre, les etrangers, demandent a droite a gauche ‘qu’est ce qu’il a dit ?’.
Canal
de Tolo
J’embarque pour le canal de Tolo pour
environ une heure de croisiere. qui me conduira a l’Ouest de la Peninsule
en la contournant par le Nord. Le canal doit faire environ un kilometre
de large ce qui permet d’apprecier de pres toute la vegetation des iles
ou cotes. Les arbres ont presque les racines dans la mer, la montagne grimpe
vite vers des sommets a environ 400 m et la vegetation est dense d’un cote
et des plus sommaire de l’autre, comme une montagne pelee. Les marcheurs
- campeurs s’endorment de fatigue ou consultent leur telephone portable
pour savoir quand ils repasseront dans une zone de portee des signaux.
Un peu avant l’arrivee nous retrouvons la ville de Ma Liu Shui et ses buildings
illumines. Je prends le KCR (equivalent du RER parisien. Il va de Kowloon
a Canton en passant par la ville frontiere, Lo Wu ) pour rentrer.