Pekin
( Beijing )
et les environs
Le Temple du Ciel : (ci dessus) deux fois par an, l'empereur, remontait
une large allée pavée menant jusqu'au temple du Ciel où il accomplissait les
rituels sacrés afin d'attirer sur l'empire les grâces célestes et les bonnes
récoltes. Une mauvaise récolte est synonyme de famine. L'empereur, fils du Ciel,
est l'intercesseur auprès des puissances célestes. Les palais du vaste parc
qui entoure le temple, servaient au repos et aux audiences de l'empereur avant
et après son rituel. Les kiosques au toit de tuiles vernies, accueillent aujourd'hui
les promeneurs pékinois. [ cliquez sur la photo pour l'agrandir ]
La Grande Muraille sur le site de Badaling, (ci dessus) 70 km au nord
ouest de Beijin : C'est là que la muraille a été le mieux restaurée…pour les
touristes. Conséquence, au pied de la muraille : parking géant, , self service
et boutiques de souvenirs (la Chine éternelle est aussi celle du commerce).
Jusqu'aux nacelles de remontées mécaniques (made in France) qui vous déposent
au sommet.. Rempart de la civilisation chinoise contre les barbares étrangers,
la muraille (comme notre ligne Maginot) voulait sans doute rassurer l'empire;
mais elle n'a jamais empêché les invasions : les deux dernières dynasties (Ming
et Qing) étaient des envahisseurs Mongols et Mandchous. A Badaling, la muraille
protégeait un défilé [ci dessus a droite ] traversant les collines de l'ouest
(Xi-Shan) et menant à Beijin. Derrière ces collines, la plaine; et au delà,
les portes de la Mongolie, d'où nous souffle par rafales -en ce début novembre
- un vent glacial malgré le soleil et le temps clair. Ici, comme partout ailleurs
en Chine, les militaires font du tourisme ("L'armée est dans le peuple comme
le poisson dans l'eau" Mao Ze Dong). Une idée reçue veut que la muraille de
Chine soit la seule construction humaine visible depuis la Lune. L'idée est
aussi fausse que tenace : voir un mur de 10 m de large à 380 000 Km de distance
équivaut à distinguer un cheveu à 3.8 km. La longueur n'y change rien, même
illuminé dans la nuit noire, ça dépasse les capacités de l'œil humain. Surtout
qu'il n'y a pas UNE mais DES murailles, discontinues, plus ou moins parallèles,
entrelacées, ou souvent éloignées de plusieurs dizaines de kilomè-tres. Elles
ont marqué à chaque dynastie, les limites de l'empire d'alors.
[extraits de "carnets de voyage"]
Arrivés à laéroport de Pékin, à 6h30,
heure locale, il y a un léger instant de flottement : pas de guide pour
nous accueillir... Dautres touristes français de « la Maison
de la Chine », qui ont trouvé leur accompagnatrice, nous souhaitent,
goguenards, un bon séjour ... Les fourbes ! Notre attente ne dure quune
dizaine de minutes: malgré les macarons « Maison de la Chine »,
clairement visibles sur nos bagages, notre guide local (qui se nomme Chan, mais
que, par commodité ou par dérision, nous appellerons « Bibi
»), pourtant présent dans le hall de laéroport, ne
nous avait pas identifiés. Nous non plus dailleurs : comment savoir
quun chinois porteur dun drapeau bleu turquoise sans aucune inscription
(même sil agite ce dernier comme sil était un sémaphore),
est bien la personne que nous cherchons?
Nous avons donc trouvé le guide local. Il ne manque plus que laccompagnateur
qui nous suivra pendant tout notre circuit. A priori, ces distraits de La Maison
De La Chine ont omis de préciser que notre avion aurait deux heures davance.
Ce léger incident nentame pas notre bonne humeur : nous sommes
en Chine !
Puisque nous sommes légèrement en avance et que nos chambres dhôtel
ne seront disponibles quà partir de 10h00, Bibi nous propose de
parcourir la place Tiananmen (Porte de la Paix Céleste (sic), si prisée
des étudiants et des militaires) en long, en large et en travers. Nous
nen aurons dailleurs pas le temps car elle occupe plus de quarante
hectares... Un grand portrait de Mao, repeint chaque année, veille sur
la place ; juste en face, à lautre extrémité, se
trouve son mausolée, où sa dépouille embaumée repose
dans un cercueil de cristal. On n'a pas voulu voir « la Momie »
au ciné, cest pas à Pékin quon va commencer
! Cela dit, une foule impressionnante se presse pour contempler le Grand Timonier
empaillé... Peut-être cela valait-il le coup dil?
Ah oui, pour les suivants : les autocars de touristes et les touristes sur la
Place sont assaillis par des hordes de vendeurs de cartes postales ou de timbres-poste...
Ces gens-là sont très... opiniâtres (je ne cède pas
à la vulgarité) et sapparentent plus à la sangsue
quà lhonnête et courtois commerçant. Plusieurs
refus polis, puisque nous naurons jamais recours à la mornifle
ou à la taloche, auront raison de ces bandits !
Notre guide nous propose maintenant de gravir la Colline de Charbon,
éminence artificielle qui domine la ville. Beau panorama, ma foi, sur
la Cité Interdite et les quartiers périphériques. Plusieurs
kiosques permettent de se reposer ou de faire quelques exercices de gymnastique.
Au pied de la colline, une collection de bonsaïs passe inaperçue,
par contre, plusieurs « artistes » rivalisent dhabileté
pour réaliser déphémères idéogrammes
sur des dalles de pierre, uniquement à laide de pinceaux trempés
dans leau. Ils séchangent même leurs « techniques
» et il est assez curieux de voir lengouement voire ladmiration
quils suscitent auprès des badauds (et nous en sommes !)... A la
sortie du parc, sur le trottoir, des barbiers itinérants exercent leur
profession entre les W-C publics et les vendeurs à la sauvette (qui commencent
à devenir rasoirs).
Notre hôtel à Pékin, le Lusong Yuan Bin Guan**, est situé
dans un quartier pittoresque, très animé. Les rues sont étroites
et creusées dornières, mais létablissement,
qui ne paie pas de mine de lextérieur, fait figure de palace parmi
les taudis qui l entourent... Nous avons finalement « récupéré
» notre accompagnatrice, Anna, 30 ans, très sympathique... Nous
déjeunons avec le groupe dont nous connaissons au moins quatre membres
: Claude et Georgia, déjà vus à Paris, et Bruno et Paulette...
Les quatre autres sont bien sympathiques, mais jignore leurs prénoms...
Le Temple du Ciel : ( ci dessus ) deux fois par an, l'empereur, remontait
une large allée pavée menant jusqu'au temple du Ciel où il accomplissait les
rituels sacrés afin d'attirer sur l'empire les grâces célestes et les bonnes
récoltes. Une mauvaise récolte est synonyme de famine. L'empereur, fils du Ciel,
est l'intercesseur auprès des puissances célestes. Les palais du vaste parc
qui entoure le temple, servaient au repos et aux audiences de l'empereur avant
et après son rituel. Les kiosques au toit de tuiles vernies, accueillent aujourd'hui
les promeneurs pékinois. [ cliquez sur la photo pour l'agrandir ]
Laprès-midi est consacré à la visite du Temple du
Ciel ( ci dessus ), dans un parc qui sétend sur... pas mal dhectares.
Belle et instructive promenade, parmi de nombreux pavillons consacrés
(étoiles, lune, soleil, pluie, tonnerre, etc...). Lun des pavillons
est entouré dun « mur de lécho ». Deux
personnes, éloignées de plusieurs mètres, peuvent converser
à voix basse en se tenant assez près du mur (comme dans la «
salle de lEcho » à labbaye de la Chaise-Dieu).
Nous sommes retournés à lhôtel pour dîner :
toujours la même table ronde où tous les plats sont servis en même
temps : chacun doit « piocher » en faisant tourner le plateau central.
Convivial ! Le plus intéressant, cest quon ne sait jamais
ce que lon va manger... Cest la surprise, jamais désagréable,
néanmoins. Nous sommes sortis le soir dans le quartier autour de lhôtel
: les petites rues sont mal éclairées, voire pas du tout... Etrange
et pittoresque, mais on ne se sent jamais en insécurité. Il faut
dire aussi que nous restons prudents en ne quittant jamais les grandes artères.
Il ne faut pas tenter le diable, fût-il chinois...
Après une très bonne nuit, réveil, ce vendredi, à
7h00. Petit-déjeuner « à loccidentale », assez
frugal cependant, avec du jus dorange sans orange... Mais nous sommes
en Chine, non ? Départ en fanfare, accompagnés de nos deux guides
(ou guidés par nos deux accompagnateurs ?), direction le nord de la ville,
pour aller voir les treize tombeaux des empereurs Ming. Passage par la Voie
Sacrée, allée bordée de statues représentant dune
part, des animaux debout et accroupis : lions (visiblement, les sculpteurs nen
avaient jamais vu !), chevaux (entre le percheron et Mon Petit Poney), chameaux
(empâtés) et éléphants (apparemment très contents
dêtre là !) et dautre part des personnages (nobles,
mandarins, etc).
Nous navons vu quun seul tombeau des Ming, puisquil aurait
fallu a) gravir les douze autres collines, b) prévoir trois jours supplémentaires
et c) avoir beaucoup de patience ! Les monuments intéressants sont devenus
le repaire des marchands du temple. Difficile de rester stoïque et toujours
courtois avec ces sangsues... Et le pire restait à venir : la Grande
Muraille !
Pour être précis, il faudrait parler de plusieurs grandes murailles,
qui furent construites sur vingt-quatre siècles par les Qin, les Han,
les Sui, les Liao, les Jin, etc. La plus connue, et la mieux conservée
étant celle des Ming (XVème - XVII ème). La section de
Badaling (à 70 kms de Pékin) a été restaurée,
mais reste cependant un lieu incontournable. A voir absolument ! Que celui qui
se rend en Chine en touriste sans visiter la Grande Muraille me jette la pierre
(en la choisissant ailleurs que sur la G.M. toutefois!) ! A propos, tordons
le cou à une légende (si elle se laisse faire) : même en
regardant par le trou de la couche dozone, on ne voit pas la muraille
depuis la Lune !
Nous nen avons parcouru quune infime partie, en une heure trente,
mais le paysage est fabuleux ! Par contre, ce lieu fantastique est le repaire
dun nombre incroyable de vendeurs à la sauvette... Difficile de
les éviter ! Ils tiennent même boutique dans les tours de guet
(passages obligés !) Ils doivent compter sur la fatigue des touristes
pour leur proposer nimporte quoi : T-shirts, soie (pur polyester), certificats
de présence (Si ! Si ! On vous délivre une attestation!), objets
divers, souvenirs chic et toc... Jen passe et des pires! Les prix chutent
au fur et à mesure de lascension. Paradoxal !La famille B. a fait
des affaires, nous aussi (2 T-shirts pour 20 FF). Pas cher, mais la qualité
sen ressent...
Sur la route du retour, nous avons pu voir une sorte de parc dattraction
de style Disneyland en construction... Avec un bout de Grande Muraille en plastique
?
Notre guide local, très sympathique au demeurant, touche des commissions
dans certains magasins, pour arrondir ses fins de mois. Cest la raison
pour laquelle ce brave homme nous a proposé de visiter une fabrique de
jade (le matin) et de cloisonnés (laprès-midi). Ces découvertes
de lartisanat local sont intéressantes à plus dun
titre : on peut, en effet, visiter les ateliers, qui nont rien à
envier aux ateliers français du début du siècle, et faire
quelques emplettes. Un conseil : ne jamais requérir laide du guide
local pour marchander : il y perd sa marge, ce qui nest pas vraiment son
intérêt... Mais jai quand même obtenu une ristourne
de 8% sur lachat de deux paires de boules chinoises. Ce qui nest
pas un exploit !
Nous avons dîné dans un grand restaurant de Pékin, spécialisé
dans le canard laqué. Bonne adresse... Je pense sincèrement que
nous ne mourrons jamais de faim en Chine !
Retour à lhôtel. Pas de sortie vespérale aujourdhui.
Déjà deux jours en Chine. Le voyage se passe plutôt bien.
Lorganisation est impeccable et le groupe est homogène. On arrive
- progressivement - à se connaître et, pour linstant, on
ne regrette pas dêtre venus. Même le temps est très
agréable : la pluie a attendu la fin de notre balade sur la Grande Muraille
pour rafraîchir latmosphère...
Samedi 13 mai
Debout à 7h00, comme dhabitude. Après le désormais
classique petit-déjeuner à loccidentale, nous voilà
partis, en compagnie (mais faut-il encore le préciser ?) de Chan et dAnna,
dans la banlieue de Pékin. Notre programme prévoit la visite dune
ferme détat, dun jardin denfants, etc. Après
une longue attente devant les locaux de la Mairie de la Commune, nous avons
été conviés à rendre une visite amicale au dispensaire,
qui est en fait une maison de retraite. A première vue, on croit que
cest sordide, vétuste, lugubre et que les pensionnaires ont à
peu près le même confort et bénéficient de la même
intimité que ceux de la prison de la Santé... En regardant de
plus près, on en est sûr ! Après un passage éclair
à lhôpital de la Commune (dix minutes ; je nen parlerai
pas, car je suis resté sur le perron... A linstar de Sylvie, je
ne visite les hôpitaux que lorsque je dois me faire opérer.), nous
sommes allés voir les installations de la ferme détat. En
réalité, nous avons pénétré sous une immense
serre abritant quelques centaines (milliers ?) de pieds de concombres. La chaleur
et la moiteur ne nous incitant pas à poser des questions sur les rendements,
les différentes variétés et les maladies des concombres,
nous en sommes sortis plus rapidement quil ne faut pour lécrire.
La matinée fut assez décevante comparée aux premiers jours.
Heureusement, le déjeuner chez une famille de « paysans »
a largement gommé cette déception ! Il y avait au moins une trentaine
de personnes dans cette « famille »! On doit admettre que ces gens-là
savent recevoir, et que, chez eux, lhospitalité nest pas
un vain mot ! Sont-ils volontaires ou désignés doffice pour
accueillir les touristes en goguette? Nous ne le saurons pas vraiment. En tous
cas, nous garderons un excellent souvenir de ce déjeuner, copieux, convivial
et très arrosé! De plus, Sylvie a fait sensation en roulant ses
cigarettes...
Laprès-midi fut consacré au Palais dEté,
où limpératrice douairière Cixi (1860-1908), grand-mère
du dernier empereur Pu-Yi, aimait venir gambader à la belle saison. Le
« jardin » occupait à lorigine 6.000 hectares. Actuellement,
seuls 300 ont été conservés, le reste étant plus
ou moins à labandon... De nombreux palais, pavillons et autres
monuments peuvent se visiter, et, a priori, cest un lieu très prisé
des Pékinois. Après avoir emprunté la longue galerie couverte
jusquau « bateau de marbre », nous avons traversé le
lac Kunming (la traversée de cette partie du lac dure 15 minutes, environ)
pour rejoindre le bus... A lentrée et à la sortie du parc
du Palais dEté, les touristes sont, comme toujours, harcelés
par les habituels vendeurs ; et, comme les eunuques du Palais (cest logique
!) nous ny coupons pas...
Enfin, notre guide local, Bibi, nous a entraînés dans une fabrique
de perles de culture et dans un magasin de soieries. Pour les perles, nous sommes
accueillis par un escogriffe qui nous donne quelques détails sur la vie
trépidante des huîtres perlières. Il confie une sorte décumoire
à Sylvie, qui doit semparer avec habileté dune bestiole
dans un aquarium... Et cest la pêche miraculeuse ! Lhuître
capturée recèle une dizaine de perles à lintérieur
de sa coquille ! Mais ce nest pas suffisant pour un collier... Et comme
les touristes sont intéressés, ils ont droit à une visite
de la boutique...
Combien aura gagné notre guide en pourcentage sur nos achats cette fois-ci?
Vu sa tête à la sortie, pas grand-chose ! Que nous fera t-il visiter
demain? Un magasin de téléphones mobiles artisanaux ? Un atelier
clandestin de Nike ? Une fabrique de dentiers ? Ce sera la surprise... Je retiens
le dicton du jour : « Qui a riz-hier, demain pleurera ».
Fin de soirée au Théâtre, avec un spectacle dOpéra
de Pékin. Le « véritable » Opéra peut durer
plus de trois heures ! Nous navons eu droit quà quelques
extraits (une sorte de « Best Of » ?), pendant une heure et quinze
minutes, où se mêlent habilement comédie, chants, danses,
acrobaties et arts martiaux. Assez remarquable... Nous navons pas saisi
toute lintrigue, malgré quelques explications en anglais (dialogues
sous-titrés) données sur une sorte de prompteur... Cela dit, les
mimiques des personnages, lexagération des gestes et la musique
(qui varie selon le contenu des scènes : drame, suspense, mélo,
combats) permettent de sy retrouver un peu.
Le spectacle se scinde en deux parties : la première est basée
sur un quiproquo entre un héros amoureux et lun de ses amis ; ce
dernier veut laider dans son entreprise mais lautre benêt
croit linverse, doù quelques scènes dignes dun
cartoon... La deuxième partie raconte un amour impossible entre un jeune
homme et la déesse des Eaux ; ils doivent affronter des ennemis très
puissants dont le moins sympathique est un gros sac tout de jaune vêtu,
qui na pas lair content (ça se voit à son maquillage)
et qui tient visiblement à le faire savoir... Cette seconde partie est
plus animée ; la déesse des Eaux lassée que lon se
mêle de sa vie privée, sénerve quelque peu et distribue
des gnons à discrétion aux trouble-fêtes...
Chengde : résidence impériale d'été. A ne pas confondre avec Le Palais
d'Été (Yuanmingyuan), situé à la limite nord-est de Pékin, et resté célèbre
pour avoir été mis à sac par un corps expéditionnaires franco-britannique en
1900, pendant la révolte des boxers, en représailles contre l'impératrice douairière
XiXi (Tseu Hi), qui les soutenait implicitement. Située à 250 Km au nord de
Beijin, Chengde fut depuis 1703 la résidence d'été des empereurs de Chine. Chaque
année, pour échapper aux chaleurs caniculaires des étés pékinois, l'Empereur
et sa cours s'y installaient pendant plusieurs mois. Autrefois nommée Rehe,
ou Jehol, le site reproduit présente la Chine en miniature pour le plaisir et
l'agrément de l'Empereur. Une reproduction de la muraille de Chine entoure un
vaste parc ou alternent lacs et collines au milieu desquels se succè-dent pavillons,
kiosques, temples et pagodes. C'est à Chengde que l'empereur Qian Long reçut
l'ambassade MacCartney en 1790, dans l'une des yourtes situées au fond du parc.
A l'extérieur du parc, sur le flanc des collines de l'autre coté de la rivière
qui longe les remparts, huit temples se succèdent, parmi lesquels le Putuozong
sheng : inspiré du Potala, le célèbre palais du Dalaï-Lama à Lhassa au Tibet,
il fut construit vers 1790 par l'empereur Qian Long. Le bouddhisme -religion
de l'empereur- était la religion majoritaire de l'empire.
Hélas, l'entretien du Putuozong sheng, comme de beaucoup des temples
et palais de Chengde semble avoir été - ces derniers temps- négligé.
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detente
Quelques photos prises en Fevrier.