Pekin
( Beijing )
et les environs


La Cité Interdite
A Beijing, un seul endroit surplombant la cité interdite : le sommet de Jinshan ( la colline de charbon - ci dessus ). Située juste devant la porte nord de la cité interdite, Jinshan fut crée avec la terre noire -d'ou son nom de colline de charbon- extraite du creusement des fossés d'enceinte de la cité. Les empereurs Ming la transformèrent en jardin d'agrément, et la planté d'arbres fruitiers. C'est à l'un de ces arbres qu'en 1644, le dernier empereur Ming, abandonné de ses généraux alors qu'une ré-volte de 500000 paysans atteignait portes de Beijing, s'enfuit, désespéré de la cité interdite, et se pendit.. Plus de 350 ans après, au pied de la colline, l'arbre -un caroubier- vit encore, et une plaque en rappelle l'histoire.

Le Temple du Ciel : (ci dessus) deux fois par an, l'empereur, remontait une large allée pavée menant jusqu'au temple du Ciel où il accomplissait les rituels sacrés afin d'attirer sur l'empire les grâces célestes et les bonnes récoltes. Une mauvaise récolte est synonyme de famine. L'empereur, fils du Ciel, est l'intercesseur auprès des puissances célestes. Les palais du vaste parc qui entoure le temple, servaient au repos et aux audiences de l'empereur avant et après son rituel. Les kiosques au toit de tuiles vernies, accueillent aujourd'hui les promeneurs pékinois. [ cliquez sur la photo pour l'agrandir ]



La Grande Muraille sur le site de Badaling, (ci dessus) 70 km au nord ouest de Beijin : C'est là que la muraille a été le mieux restaurée…pour les touristes. Conséquence, au pied de la muraille : parking géant, , self service et boutiques de souvenirs (la Chine éternelle est aussi celle du commerce). Jusqu'aux nacelles de remontées mécaniques (made in France) qui vous déposent au sommet.. Rempart de la civilisation chinoise contre les barbares étrangers, la muraille (comme notre ligne Maginot) voulait sans doute rassurer l'empire; mais elle n'a jamais empêché les invasions : les deux dernières dynasties (Ming et Qing) étaient des envahisseurs Mongols et Mandchous. A Badaling, la muraille protégeait un défilé [ci dessus a droite ] traversant les collines de l'ouest (Xi-Shan) et menant à Beijin. Derrière ces collines, la plaine; et au delà, les portes de la Mongolie, d'où nous souffle par rafales -en ce début novembre - un vent glacial malgré le soleil et le temps clair. Ici, comme partout ailleurs en Chine, les militaires font du tourisme ("L'armée est dans le peuple comme le poisson dans l'eau" Mao Ze Dong). Une idée reçue veut que la muraille de Chine soit la seule construction humaine visible depuis la Lune. L'idée est aussi fausse que tenace : voir un mur de 10 m de large à 380 000 Km de distance équivaut à distinguer un cheveu à 3.8 km. La longueur n'y change rien, même illuminé dans la nuit noire, ça dépasse les capacités de l'œil humain. Surtout qu'il n'y a pas UNE mais DES murailles, discontinues, plus ou moins parallèles, entrelacées, ou souvent éloignées de plusieurs dizaines de kilomè-tres. Elles ont marqué à chaque dynastie, les limites de l'empire d'alors.

[extraits de "carnets de voyage"]
Arrivés à l’aéroport de Pékin, à 6h30, heure locale, il y a un léger instant de flottement : pas de guide pour nous accueillir... D’autres touristes français de « la Maison de la Chine », qui ont trouvé leur accompagnatrice, nous souhaitent, goguenards, un bon séjour ... Les fourbes ! Notre attente ne dure qu’une dizaine de minutes: malgré les macarons « Maison de la Chine », clairement visibles sur nos bagages, notre guide local (qui se nomme Chan, mais que, par commodité ou par dérision, nous appellerons « Bibi »), pourtant présent dans le hall de l’aéroport, ne nous avait pas identifiés. Nous non plus d’ailleurs : comment savoir qu’un chinois porteur d’un drapeau bleu turquoise sans aucune inscription (même s’il agite ce dernier comme s’il était un sémaphore), est bien la personne que nous cherchons?
Nous avons donc trouvé le guide local. Il ne manque plus que l’accompagnateur qui nous suivra pendant tout notre circuit. A priori, ces distraits de La Maison De La Chine ont omis de préciser que notre avion aurait deux heures d’avance. Ce léger incident n’entame pas notre bonne humeur : nous sommes en Chine !

Puisque nous sommes légèrement en avance et que nos chambres d’hôtel ne seront disponibles qu’à partir de 10h00, Bibi nous propose de parcourir la place Tiananmen (Porte de la Paix Céleste (sic), si prisée des étudiants et des militaires) en long, en large et en travers. Nous n’en aurons d’ailleurs pas le temps car elle occupe plus de quarante hectares... Un grand portrait de Mao, repeint chaque année, veille sur la place ; juste en face, à l’autre extrémité, se trouve son mausolée, où sa dépouille embaumée repose dans un cercueil de cristal. On n'a pas voulu voir « la Momie » au ciné, c’est pas à Pékin qu’on va commencer ! Cela dit, une foule impressionnante se presse pour contempler le Grand Timonier empaillé... Peut-être cela valait-il le coup d’œil?

Ah oui, pour les suivants : les autocars de touristes et les touristes sur la Place sont assaillis par des hordes de vendeurs de cartes postales ou de timbres-poste... Ces gens-là sont très... opiniâtres (je ne cède pas à la vulgarité) et s’apparentent plus à la sangsue qu’à l’honnête et courtois commerçant. Plusieurs refus polis, puisque nous n’aurons jamais recours à la mornifle ou à la taloche, auront raison de ces bandits !

Notre guide nous propose maintenant de gravir la Colline de Charbon, éminence artificielle qui domine la ville. Beau panorama, ma foi, sur la Cité Interdite et les quartiers périphériques. Plusieurs kiosques permettent de se reposer ou de faire quelques exercices de gymnastique. Au pied de la colline, une collection de bonsaïs passe inaperçue, par contre, plusieurs « artistes » rivalisent d’habileté pour réaliser d’éphémères idéogrammes sur des dalles de pierre, uniquement à l’aide de pinceaux trempés dans l’eau. Ils s’échangent même leurs « techniques » et il est assez curieux de voir l’engouement voire l’admiration qu’ils suscitent auprès des badauds (et nous en sommes !)... A la sortie du parc, sur le trottoir, des barbiers itinérants exercent leur profession entre les W-C publics et les vendeurs à la sauvette (qui commencent à devenir rasoirs).

Notre hôtel à Pékin, le Lusong Yuan Bin Guan**, est situé dans un quartier pittoresque, très animé. Les rues sont étroites et creusées d’ornières, mais l’établissement, qui ne paie pas de mine de l’extérieur, fait figure de palace parmi les taudis qui l ’entourent... Nous avons finalement « récupéré » notre accompagnatrice, Anna, 30 ans, très sympathique... Nous déjeunons avec le groupe dont nous connaissons au moins quatre membres : Claude et Georgia, déjà vus à Paris, et Bruno et Paulette... Les quatre autres sont bien sympathiques, mais j’ignore leurs prénoms...

Le Temple du Ciel : ( ci dessus ) deux fois par an, l'empereur, remontait une large allée pavée menant jusqu'au temple du Ciel où il accomplissait les rituels sacrés afin d'attirer sur l'empire les grâces célestes et les bonnes récoltes. Une mauvaise récolte est synonyme de famine. L'empereur, fils du Ciel, est l'intercesseur auprès des puissances célestes. Les palais du vaste parc qui entoure le temple, servaient au repos et aux audiences de l'empereur avant et après son rituel. Les kiosques au toit de tuiles vernies, accueillent aujourd'hui les promeneurs pékinois. [ cliquez sur la photo pour l'agrandir ]

L’après-midi est consacré à la visite du Temple du Ciel ( ci dessus ), dans un parc qui s’étend sur... pas mal d’hectares.
Belle et instructive promenade, parmi de nombreux pavillons consacrés (étoiles, lune, soleil, pluie, tonnerre, etc...). L’un des pavillons est entouré d’un « mur de l’écho ». Deux personnes, éloignées de plusieurs mètres, peuvent converser à voix basse en se tenant assez près du mur (comme dans la « salle de l’Echo » à l’abbaye de la Chaise-Dieu).

Nous sommes retournés à l’hôtel pour dîner : toujours la même table ronde où tous les plats sont servis en même temps : chacun doit « piocher » en faisant tourner le plateau central. Convivial ! Le plus intéressant, c’est qu’on ne sait jamais ce que l’on va manger... C’est la surprise, jamais désagréable, néanmoins. Nous sommes sortis le soir dans le quartier autour de l’hôtel : les petites rues sont mal éclairées, voire pas du tout... Etrange et pittoresque, mais on ne se sent jamais en insécurité. Il faut dire aussi que nous restons prudents en ne quittant jamais les grandes artères. Il ne faut pas tenter le diable, fût-il chinois...

Après une très bonne nuit, réveil, ce vendredi, à 7h00. Petit-déjeuner « à l’occidentale », assez frugal cependant, avec du jus d’orange sans orange... Mais nous sommes en Chine, non ? Départ en fanfare, accompagnés de nos deux guides (ou guidés par nos deux accompagnateurs ?), direction le nord de la ville, pour aller voir les treize tombeaux des empereurs Ming. Passage par la Voie Sacrée, allée bordée de statues représentant d’une part, des animaux debout et accroupis : lions (visiblement, les sculpteurs n’en avaient jamais vu !), chevaux (entre le percheron et Mon Petit Poney), chameaux (empâtés) et éléphants (apparemment très contents d’être là !) et d’autre part des personnages (nobles, mandarins, etc).

Nous n’avons vu qu’un seul tombeau des Ming, puisqu’il aurait fallu a) gravir les douze autres collines, b) prévoir trois jours supplémentaires et c) avoir beaucoup de patience ! Les monuments intéressants sont devenus le repaire des marchands du temple. Difficile de rester stoïque et toujours courtois avec ces sangsues... Et le pire restait à venir : la Grande Muraille !
Pour être précis, il faudrait parler de plusieurs grandes murailles, qui furent construites sur vingt-quatre siècles par les Qin, les Han, les Sui, les Liao, les Jin, etc. La plus connue, et la mieux conservée étant celle des Ming (XVème - XVII ème). La section de Badaling (à 70 kms de Pékin) a été restaurée, mais reste cependant un lieu incontournable. A voir absolument ! Que celui qui se rend en Chine en touriste sans visiter la Grande Muraille me jette la pierre (en la choisissant ailleurs que sur la G.M. toutefois!) ! A propos, tordons le cou à une légende (si elle se laisse faire) : même en regardant par le trou de la couche d’ozone, on ne voit pas la muraille depuis la Lune !


Nous n’en avons parcouru qu’une infime partie, en une heure trente, mais le paysage est fabuleux ! Par contre, ce lieu fantastique est le repaire d’un nombre incroyable de vendeurs à la sauvette... Difficile de les éviter ! Ils tiennent même boutique dans les tours de guet (passages obligés !) Ils doivent compter sur la fatigue des touristes pour leur proposer n’importe quoi : T-shirts, soie (pur polyester), certificats de présence (Si ! Si ! On vous délivre une attestation!), objets divers, souvenirs chic et toc... J’en passe et des pires! Les prix chutent au fur et à mesure de l’ascension. Paradoxal !La famille B. a fait des affaires, nous aussi (2 T-shirts pour 20 FF). Pas cher, mais la qualité s’en ressent...

Sur la route du retour, nous avons pu voir une sorte de parc d’attraction de style Disneyland en construction... Avec un bout de Grande Muraille en plastique ?
Notre guide local, très sympathique au demeurant, touche des commissions dans certains magasins, pour arrondir ses fins de mois. C’est la raison pour laquelle ce brave homme nous a proposé de visiter une fabrique de jade (le matin) et de cloisonnés (l’après-midi). Ces découvertes de l’artisanat local sont intéressantes à plus d’un titre : on peut, en effet, visiter les ateliers, qui n’ont rien à envier aux ateliers français du début du siècle, et faire quelques emplettes. Un conseil : ne jamais requérir l’aide du guide local pour marchander : il y perd sa marge, ce qui n’est pas vraiment son intérêt... Mais j’ai quand même obtenu une ristourne de 8% sur l’achat de deux paires de boules chinoises. Ce qui n’est pas un exploit !
Nous avons dîné dans un grand restaurant de Pékin, spécialisé dans le canard laqué. Bonne adresse... Je pense sincèrement que nous ne mourrons jamais de faim en Chine !
Retour à l’hôtel. Pas de sortie vespérale aujourd’hui. Déjà deux jours en Chine. Le voyage se passe plutôt bien. L’organisation est impeccable et le groupe est homogène. On arrive - progressivement - à se connaître et, pour l’instant, on ne regrette pas d’être venus. Même le temps est très agréable : la pluie a attendu la fin de notre balade sur la Grande Muraille pour rafraîchir l’atmosphère...

Samedi 13 mai
Debout à 7h00, comme d’habitude. Après le désormais classique petit-déjeuner à l’occidentale, nous voilà partis, en compagnie (mais faut-il encore le préciser ?) de Chan et d’Anna, dans la banlieue de Pékin. Notre programme prévoit la visite d’une ferme d’état, d’un jardin d’enfants, etc. Après une longue attente devant les locaux de la Mairie de la Commune, nous avons été conviés à rendre une visite amicale au dispensaire, qui est en fait une maison de retraite. A première vue, on croit que c’est sordide, vétuste, lugubre et que les pensionnaires ont à peu près le même confort et bénéficient de la même intimité que ceux de la prison de la Santé... En regardant de plus près, on en est sûr ! Après un passage éclair à l’hôpital de la Commune (dix minutes ; je n’en parlerai pas, car je suis resté sur le perron... A l’instar de Sylvie, je ne visite les hôpitaux que lorsque je dois me faire opérer.), nous sommes allés voir les installations de la ferme d’état. En réalité, nous avons pénétré sous une immense serre abritant quelques centaines (milliers ?) de pieds de concombres. La chaleur et la moiteur ne nous incitant pas à poser des questions sur les rendements, les différentes variétés et les maladies des concombres, nous en sommes sortis plus rapidement qu’il ne faut pour l’écrire.
La matinée fut assez décevante comparée aux premiers jours. Heureusement, le déjeuner chez une famille de « paysans » a largement gommé cette déception ! Il y avait au moins une trentaine de personnes dans cette « famille »! On doit admettre que ces gens-là savent recevoir, et que, chez eux, l’hospitalité n’est pas un vain mot ! Sont-ils volontaires ou désignés d’office pour accueillir les touristes en goguette? Nous ne le saurons pas vraiment. En tous cas, nous garderons un excellent souvenir de ce déjeuner, copieux, convivial et très arrosé! De plus, Sylvie a fait sensation en roulant ses cigarettes...

Vue du lac du Palais d'été (le yuanmingyuan)

L’après-midi fut consacré au Palais d’Eté, où l’impératrice douairière Cixi (1860-1908), grand-mère du dernier empereur Pu-Yi, aimait venir gambader à la belle saison. Le « jardin » occupait à l’origine 6.000 hectares. Actuellement, seuls 300 ont été conservés, le reste étant plus ou moins à l’abandon... De nombreux palais, pavillons et autres monuments peuvent se visiter, et, a priori, c’est un lieu très prisé des Pékinois. Après avoir emprunté la longue galerie couverte jusqu’au « bateau de marbre », nous avons traversé le lac Kunming (la traversée de cette partie du lac dure 15 minutes, environ) pour rejoindre le bus... A l’entrée et à la sortie du parc du Palais d’Eté, les touristes sont, comme toujours, harcelés par les habituels vendeurs ; et, comme les eunuques du Palais (c’est logique !) nous n’y coupons pas...

Enfin, notre guide local, Bibi, nous a entraînés dans une fabrique de perles de culture et dans un magasin de soieries. Pour les perles, nous sommes accueillis par un escogriffe qui nous donne quelques détails sur la vie trépidante des huîtres perlières. Il confie une sorte d’écumoire à Sylvie, qui doit s’emparer avec habileté d’une bestiole dans un aquarium... Et c’est la pêche miraculeuse ! L’huître capturée recèle une dizaine de perles à l’intérieur de sa coquille ! Mais ce n’est pas suffisant pour un collier... Et comme les touristes sont intéressés, ils ont droit à une visite de la boutique...

Combien aura gagné notre guide en pourcentage sur nos achats cette fois-ci? Vu sa tête à la sortie, pas grand-chose ! Que nous fera t-il visiter demain? Un magasin de téléphones mobiles artisanaux ? Un atelier clandestin de Nike ? Une fabrique de dentiers ? Ce sera la surprise... Je retiens le dicton du jour : « Qui a riz-hier, demain pleurera ».
Fin de soirée au Théâtre, avec un spectacle d’Opéra de Pékin. Le « véritable » Opéra peut durer plus de trois heures ! Nous n’avons eu droit qu’à quelques extraits (une sorte de « Best Of » ?), pendant une heure et quinze minutes, où se mêlent habilement comédie, chants, danses, acrobaties et arts martiaux. Assez remarquable... Nous n’avons pas saisi toute l’intrigue, malgré quelques explications en anglais (dialogues sous-titrés) données sur une sorte de prompteur... Cela dit, les mimiques des personnages, l’exagération des gestes et la musique (qui varie selon le contenu des scènes : drame, suspense, mélo, combats) permettent de s’y retrouver un peu.

Le spectacle se scinde en deux parties : la première est basée sur un quiproquo entre un héros amoureux et l’un de ses amis ; ce dernier veut l’aider dans son entreprise mais l’autre benêt croit l’inverse, d’où quelques scènes dignes d’un cartoon... La deuxième partie raconte un amour impossible entre un jeune homme et la déesse des Eaux ; ils doivent affronter des ennemis très puissants dont le moins sympathique est un gros sac tout de jaune vêtu, qui n’a pas l’air content (ça se voit à son maquillage) et qui tient visiblement à le faire savoir... Cette seconde partie est plus animée ; la déesse des Eaux lassée que l’on se mêle de sa vie privée, s’énerve quelque peu et distribue des gnons à discrétion aux trouble-fêtes...

Chengde : résidence impériale d'été. A ne pas confondre avec Le Palais d'Été (Yuanmingyuan), situé à la limite nord-est de Pékin, et resté célèbre pour avoir été mis à sac par un corps expéditionnaires franco-britannique en 1900, pendant la révolte des boxers, en représailles contre l'impératrice douairière XiXi (Tseu Hi), qui les soutenait implicitement. Située à 250 Km au nord de Beijin, Chengde fut depuis 1703 la résidence d'été des empereurs de Chine. Chaque année, pour échapper aux chaleurs caniculaires des étés pékinois, l'Empereur et sa cours s'y installaient pendant plusieurs mois. Autrefois nommée Rehe, ou Jehol, le site reproduit présente la Chine en miniature pour le plaisir et l'agrément de l'Empereur. Une reproduction de la muraille de Chine entoure un vaste parc ou alternent lacs et collines au milieu desquels se succè-dent pavillons, kiosques, temples et pagodes. C'est à Chengde que l'empereur Qian Long reçut l'ambassade MacCartney en 1790, dans l'une des yourtes situées au fond du parc. A l'extérieur du parc, sur le flanc des collines de l'autre coté de la rivière qui longe les remparts, huit temples se succèdent, parmi lesquels le Putuozong sheng : inspiré du Potala, le célèbre palais du Dalaï-Lama à Lhassa au Tibet, il fut construit vers 1790 par l'empereur Qian Long. Le bouddhisme -religion de l'empereur- était la religion majoritaire de l'empire.


Hélas, l'entretien du Putuozong sheng, comme de beaucoup des temples et palais de Chengde semble avoir été - ces derniers temps- négligé.

Vous voulez faire du sport a Pekin ou aux alentours ? du ski ? cf notre rubrique detente

Quelques photos prises en Fevrier.